Le bois comme energie renouvelable
UNE ENERGIE RENOUVELABLE
Il est de plus en plus reconnu que la biomasse sous forme de bois, de résidus agricoles et d’autres matières organiques est une composante vitale du mix énergétique renouvelable. L’obligation de minimiser les matériaux envoyés aux décharges, même après le recyclage, crée des opportunités d’utiliser les ressources plus efficacement comme source d’énergie. Des matériaux qui auparavant auraient été considérés comme des déchets sont de plus en plus considérés comme une source d’énergie importante.
LES COMBUSTIBLES ISSUS DE LA BIOMASSE,
tels que le bois peuvent également être convertis en « vecteurs » d’énergie modernes, comme l’électricité. Ceux-ci peuvent être remplacés et mélangés de manière flexible aux combustibles fossiles, souvent à un coût d’investissement relativement faible.
Les biocarburants ne répondent pas seulement aux besoins domestiques traditionnels tels que la cuisson, le chauffage ou l’éclairage, mais également à de nouvelles applications énergétiques dans l’industrie, à un coût compétitif par rapport aux technologies fossiles équivalentes. Parce que les opérations de production de bioénergie sont décentralisées et à forte intensité de main-d’œuvre, l’emploi rural peut être un autre avantage économique.
La sylviculture ou foresterie durable et à usages multiples est un modèle de gestion pour la récolte combinée de production de bois, de combustibles et de produits forestiers non ligneux (PFNL) tels que les médicaments, les fruits et les huiles, au sein du même écosystème forestier, tout en lui permettant d’accomplir de nombreuses missions, y compris la protection des bassins versants, la séquestration du carbone et la conservation de la biodiversité.
Le but de cette approche orchestrée est d’ajouter une valeur optimale à la forêt en tant que source continue de bénéfices, au point où les incitations à la détruire ou à en abuser sont évitées. Après le bois d’œuvre, les combustibles ligneux sont généralement considérés comme les produits les plus précieux dérivés des forêts, mais le modèle exige qu’une importance égale soit attachée aux quatre types d’actifs forestiers pour que chacun d’entre eux reste disponible et durable.
Les installations de production peuvent être développées étape par étape et ne nécessitent pas le lourd investissement en capital requis par les sources d’énergie «de haute technologie» telles que l’hydroélectricité ou l’énergie nucléaire. De plus, alors que les zones de cultures énergétiques se développent, elles fixent le carbone par photosynthèse et contribuent ainsi à atténuer les risques de réchauffement planétaire et de changement climatique.
L’utilisation des arbres et des forêts comme ressources bioénergétiques revêt une importance supplémentaire à cet égard, compte tenu du rôle clé de séquestration du carbone des matières végétales ligneuses. Conjointement à d’autres formes de production forestière et aux fonctions de services naturels que fournissent les forêts, telles que la protection des bassins versants, elle contribue également à optimiser la valeur perçue des forêts et des arbres.