Chauffage au bois : la qualité de l’air
Depuis bientôt 20 ans, à l’initiative de l’ADEME et du SER, les acteurs du chauffage au bois se mobilisent, à travers le label Flamme Verte, pour offrir sur le marché des appareils de plus en plus performants et de plus en plus respectueux de la qualité de l’air.
Le bois-énergie est la première source d’énergie renouvelable en France, représentant 42 % de l’énergie renouvelable produite (chiffres 2016),dont 28 % issus du chauffage au bois domestique.
Aujourd’hui, la majorité des équipements vendus sur le marché français affichent un rendement 7 fois supérieur à celui d’une cheminée ouverte et des émissions de particules jusqu’à 30 fois inférieures selon les conditions d’utilisation. Ces performances vont continuer à s’améliorer, soutenues par la mise en place de la réglementation européenne sur l’écoconception des produits.
En associant qualité du combustible – taux d’humidité du bois inférieur à 23 %, bûches fendues, etc. – et évolution des performances, il est possible de diviser par 4 les émissions de particules d’ici 2030.
POUR Y PARVENIR, LES POLITIQUES DE SOUTIEN DOIVENT ÊTRE POURSUIVIES OU AMPLIFIÉES :
- le renouvellement des appareils, grâce au crédit d’impôt pour la transition énergétique, accordé par les Pouvoirs publics.
- le développement des Fonds Air Bois. Ces Fonds visent à aider financièrement les particuliers disposant d’un appareil non performant (foyer fermé antérieur à 2002 ou foyer ouvert) à le renouveler avec un appareil labellisé Flamme Verte ou de performance équivalente.
- un taux de TVA réduit à 5,5 %, aujourd’hui à 10 % sur le combustible bois. Cette mesure favoriserait le bois de chauffage de qualité identifiable grâce aux certifications et marques comme NF Biocombustibles solides, DINplus,ENplus, France bois Bûche et ONF Energie Bois. La qualité du bois est déterminante pour le fonctionnement optimal des équipements modernes.
Ce soutien des Pouvoirs publics permettra de poursuivre le développement d’un parc de chauffage au bois domestique exemplaire et de faire en sorte que la filière française, qui emploie 20 000 personnes, demeure au premier rang européen.